Antonio Navarrete Lacanal, comme son frère Modesto, militait à la CNT d’Euskadi à Ajuria dans la comarcale d’Alava. Il s’exila en France après la victoire franquiste.
Le 8 novembre 1945, il fut le signataire pour la comarcale d’Alava d’un communiqué condamnant la Manifeste Con España o contra España de la tendance colaborationiste. Ce communiqué fut également signé pour la régionale basque par José Maria Larriñaga et Gregorio Pardo pour la comarcale de Vizcaye et par Casimiro Pérez pour la comarcale de Guipuzcoa. Il résidait à cette époque 248 avenue de Fronton à Toulouse.
En mars 1946, lors d’un plenum tenu à Toulouse par la régionale nord en exil, Antonio Navarrete Lacanal fut nommé membre du nouveau Comité de relations de cette régionale aux cotés de Casimiro Pérez, Santiago Artiaga, José Rey et Santiago Pérez (secrétaire). Son frère Modesto, qui avait fait partie en 1944 du Comité clandestin en Euskadi sud, puis avait du s’exiler, avait été membre du CR précédent nommé à Toulouse en novembre 1945.