Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BOCLET, Evariste, Delfin, François “LAZIEN”

Né le 26 octobre 1894 à Fresseneville — mort en décembre 1953 — Ouvrier métallurgiste — FAF — CGT — CGTSR — CNTF — Fresseneville (Somme) & Suresnes (Hauts-de-Seine)
Article mis en ligne le 29 novembre 2006
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Domicilié rue des Gamaches à Fressenneville (Somme), Evariste Boclet fut un des responsables des anarchistes de la région de petite métallurgie du Vimeu dans l’entre-deux-guerres. Dans les années 1930 il était l’un des animateurs de la CGTSR à Fressenville. Il était également membre de la section locale de la Ligue d’action pacifiste et sociale.
A l’automne 1934 il participait à la campagne antiparlementaire et portait la contradictions dans les meetings communistes et réactionnaires. Le 6 octobre, lors d’un meeting électoral du candidat réactionnaire à Dargnies, après avoir dénoncé la guerre et le fascisme, il avait termné par ces quelques mots : « Que crèvent toutes les patries, car elles ne sont que sources de guerre et de misère et que l’Humanité continue à ivre dans le travail et dans la Paix. »
En février 1935 il fut condamné à Abbeville à un mois d’emprisonnement pour “complicité d’avortement”. Il figurait alors sur la liste des anarchistes de la Somme où il était qualifié de “très violent et dangereux”. Inscrit au Carnet B, il travaillait à cette date comme marchand de primeurs. Il était également à cette époque le responsable de l’édition Nord-Ouest du journal Terre libre, organe de la Fédération anarchiste de langie française (FAF).

Après la guerre il était en région parisienne et militait au syndicat des métaux de la CNTF et il figurait sur la liste des domiciles anarchistes à surveiller. Domicilié rue de Verdun, il avait semble-t-il té détenu en janvier 1946.
En 1953 il était le secrétaire de la section syndicale CNTF des usines Latil de Suresnes.

Evariste Boclet est mort en décembre 1953.


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