Dictionnaire international des militants anarchistes
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MONTAGUT, Marcel
Né le 26 novembre 1903 à Montluçon (Allier) - Garçon livreur - UA - UAC – FA – Paris - Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 17 septembre 2008
dernière modification le 2 mars 2024

par R.D.

Marcel Montagut, demeurant 29 rue des Cordelières, était en 1926 membre du groupe de Paris 13e arr. de l’Union anarchiste (UA) puis de l’Union anarchiste communiste. En avril 1928 il fut candidat abstentionniste dans le XIVe arrondissement lors des élections législatives. En août 1928, à la veille du congrès tenu par l’UACR à Amiens, il avait été arrêté lors d’une perquisition à la librairie du Libertaire.
Il avait été en mai 1929 candidat abstentinniste dans le XIIIe arrodissement aux cotés de Maupoix, Grave et Chauvin.

Du 10 mai 1930 à janvier 1931 il fut également gérant du Libertaire où il avait remplacé Fontan et avait été nommé membre de la commission administrative de l’UACR lors du congrès tenu à Paris les 19-21 avril 1930, avec entre autres Lentente, Lecoin, Mualdes, Petelot et Durand.

Suite à un article paru dans Le Libertaire du 12 février 1932 condamnant l’attaque au quartier latin par un groupe de camelots du roi des vendeurs du Libertaire et de La Patrie Humaine, Montagut fut condamné à 3 mois de prison avec sursis et 500fr. d’amende pour “provocation au meurtre”.
En mai 1932 il fut de nouveau candidat abstentionniste dans le XIXe arrondissement à l’occasion des élections législatives.

Suite à plusieurs articles parus en juin et juillet 1931 dans Le Libertaire, signés Loréal, et mettant en cause Léon Daudet, il fut condamné avec ce dernier le 9 novembre 1932 à 10.000 francs de dommages et intérêts avec astreinte de 500 francs par jour de retard pour diffamation. Le non paiement de cette amende fut suivie le 5 janvier 1933 de la visite d’un huissier au siège du Libertaire, 186 Boulevard de la Vilette, où l’administrateur du journal, René Frémont, signa une opposition de non-saisie.

En 1935 son domicile, 70 Boulevard de Belleville à Paris 20e, figurait sur la liste de vérification de domiciles d’anarchistes de la région parisienne.

Suite au coup d’État franquiste de juillet 1936, Marcel Montagut était parti en Espagne où il fut milicien dans la Colonne confédérale Ortiz-Sur Ebro puis, puis après la militarisation dans la 120e Brigade Mixte de la 26e Division (Colonne Durruti).

Il y a sans doute identité avec Montagu qui à la fin des années 1940 militait au groupe du 15e de la Fédération anarchiste et dont le domicile, 41 rue de l’Orillon (11e arr.) figurait sur les listes de domiciles à surveiller par la police.


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