Militant pacifiste et antimilitariste, Jean Moni fut l’un des responsables de la Fédération des Bouches-du-Rhône de la LICP (Ligue internationale des combattants de la paix), fondée par Victor Méric (voir ce nom) dont le secrétaire général départemental était l’instituteur Paul Giraud. En 1936, résidant alors à Barcelonnette (Basses-Alpes), il anima un petit groupe qui adhéra à la Fédération anarchiste provençale et, de 1931 à 1939, il collabora également à la Grande Réforme (Paris 1931-1939), organe de la Ligue de régénération humaine fondée par Eugène Humbert. Après la Seconde Guerre mondiale, il continua d’être actif à la Libre pensée et à l’Internationale des résistants à la guerre. Il se retira de la vie active dans les années soixante.