Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

METAUT Fernand, Albert

Né le 3 juillet 1915 à Paris (XIVe arr.) — mort en déportation en avril 1945 — Paris — Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 1er août 2008
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.
Fernand Metaut (à gauche) & Mohamed Saöl (Front d’Aragon)

Fernand Métaut (souvent orthographié Métant, Metaux) était le fils du carreleur Félix Metaut et de Germaine Grand. Il avait dxeux frères, Emile et Léon.
Dans les années 1930 il résidait 98 rue du Château des rentiers (XIII7 arr.) et collaborait au Libertaire.

Après le coup d’état franquiste de juillet 1936 il fut volontaire en Espagne républicaine où il fut milicien dans la Colonne Durruti. Le 18 décembre 1936, avec d’autres miliciens — dont Coudry, Manssini et Mohamed Saïl — il parricipa à L’Ivry Gargan à la réunion organisée par le Comité Espagne Libre et l’Union anarchiste. Puis il retopurna en Espagne où le 9 janvier 1937, avec entre autres les compagnons Marcel Boillot, Maurice Paul Donzelot, Paul Louis Estève — il intégra la section française du Groupe Sacco-et-Vanzetti de la colonne Sur Ebro et combattit notamment sur le front d’Aragon. Suite aux évènements de mai, il avait été arrêté par les communistes au cours de l’été 1937 et incarcéré à la Modelo de Barcelone..
Il se maria à Barcelone le 29 mars 1938 avec Cecilia Santolaya

Déporté en Allemagne durant l’Occupation, sans doute pour fait de résistance, Fernand Métaut mourut en avril 1945 au camp de concentration de Bergen-Belsen..


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