Employé des transports en commun (CFVE, chemin de fer à voie étroite) à Saint-Étienne (Loire), Pierre Méallier –qui était sans doute le frère d’Auguste et de Louis — fréquentait dès 1934 les réunions des groupes libertaires de la ville. C’est lui qui, selon la police, aurait été à l’origine de l’impression fin 1934 d’une série de papillons de l’Union anarchiste (UA) tirés à 10.000 exemplaires (voir Portfolio).
En janvier 1937, il était secrétaire d’un groupe qui donna son adhésion à l’Union anarchiste et animait aussi la Jeunesse syndicaliste qui regroupait les syndicalistes révolutionnaires de la Loire, adhérents à la CGT. En novembre 1937, il fut délégué au congrès de l’Union anarchiste. En juin 1938, il organisa un meeting réunissant deux cents personnes à l’occasion de la libération du militant libertaire André Garnier au cours duquel Arnaud, des mineurs, Soulier des typographes, Duperray de la Voix syndicaliste et Thévenon des instituteurs prirent la parole. Méallier collabora au Libertaire de 1936 à 1939.
A la Libération il était membre du groupe de la Fédération anarchiste à Saint-Étienne et collabora ultérieurement au bulletin L’Anar (Saint-Étienne, 39 numéros d’avril 1954 à décembre 1964), bulletin intérieur du groupe Sébastien Faure, puis du groupe Radar et dont le responsable était Marcel Renoulet.