Militant anarchiste et syndicaliste, Max Maury appartenait au syndicat unique du Bâtiment, section des tailleurs de pierre. Il collabora avec sa compagne, Fernande Maury, au Libertaire de 1923 à 1925 lorsque ce journal était quotidien.
En 1928, il anima le groupe anarchiste de Nîmes de l’Association des fédéralistes anarchistes (AFA) lancée par Sébastien Faure. Il adhéra en 1936 à la Fédération anarchiste de langue française (FAF) qui venait de se créer et écrivit dans Terre libre (Nîmes-Paris, 1937-1939) organe de la FAF édité par A. Prudhommeaux et dans Révolte, publiée par Aristide Lapeyre à Bordeaux (21 numéros de février à juin 1936). On trouve également sa signature dans l’Espagne antifasciste éditée aussi à Bordeaux par Aristide Lapeyre (9 numéros du 1er septembre au 31 décembre 1937).
En 1937 il était semble-t-il domicilié à Saint-Avit du Moiron (Gironde) où il était abonné au Libertaire.
Max Maury mourut en mars 1945 à Nîmes (Gard).
Y-a-il identité ou parenté avec Max Maury, né le 5 janvier 1905 à Le Buisson (Dordogne), signalé en 1937 par la police comme “le véritable animateur du mouvement anarchiste en Dordogne” ?