Neveu de Tomas Herrero, José Marti avait émigré à l’âge de 16 ans à Barcelone où il avait adhéré au mouvement libertaire. Pour échapper à la répression il s’exilait en France où à Marseile il travaillait comme docker sur le port, entrait en relations avec Sébastien Faure et militait dans les groupes de langue espagnole.
A la proclamarion de la République en 1931, il retournait en Espagne où sa participation au mouvement insurrectionnel de 1933 lui valait d’être emprisonné jusqu’en 1936. Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut volontaire dans la Colonne Morella, puis fut commissaire et commandant dans la 25e Division confédérale. Fait prisonnier à la fin de la guerre à Alicante, il parvenait à s’évader et à se réfugier en France où il était interné en camp.
Pendant l’occupation il participait à la résistance et était membre du réseau Robur-Alfred. Il servit d’agent de liaison de la résistance à la frontière franco-espagnole.
A la libération il travaillait comme mineur en Ariège puis à Fumel et continuait de militer dans le MLE en exil où il fut le secrétaire de la régionale Aragon, Rioja et Navarre. A sa retraite il s’installait à Colomiers où il décédait des suites de silicose en 1978. Il était au moment de sa mort le secrétaire de la FL-CNT de Colomiers.