Militant syndicaliste révolutionnaire, Marmonnier était en 1920 le secrétaire adjoint du syndicat CGT de la métallurgie de Lyon. A propos des grèves de févier et mars 1920, il expliqua lors d’une réunion à la Bouse du travail de Lyon le 26 octobre, que les ouvriers français s’étaient « Laissés aller à l’avachissement et au découragement. Pour sortir de cette situation, un seul moyen, la révolte ! L’heure est proche de graves décisions ».
Lors de la formation de la CGTU à laquelle adhéra la majorité de l’union départmentale CGT, il devint le secrétaire adjoint de la Commission exécutive de l’union des syndicats unitaires, poste dont il démissionna en septembre 1922. L’année suivante il était membre de la commission de propagande de l’UD-CGTU et représentait le syndicat des tisseurs de Tarare au congrès régional tenu à Villeurbanne le 5 août. Il défendait les orientations de la tendance anarcho-syndicaliste autour d’Henri Fourcade et de Pierre Pontal, tendance opposée à la main mise du parti communiste sur l’organisation et qui était majoritaire au niveau départemental. Il est probable qu’au moment de la scission de 1925, il ait rallié le syndicat autonome formé par Fourcade et Pontal.