Lors de la reconstitution en septembre 1890 du comité socialiste, Henri Mariot en fut nommé trésorier. Il évolua ensuite vers l’anarchisme dont il sera l’un des responsables à Nantes. Il demeurait à Chantenay où il hébergeait les orateurs venus faire des conférences et où se tenaient les réunions du groupe anarchiste. Il fut le délégué du syndicat des tourneurs sur métaux de tendance libertaire à la Bourse du Travail. En 1891 et 1892 il dut l’un des organisateurs des manifestations du 1er mai à Nantes.
En juillet 1894 il était signalé comme “anarchiste de Chantenay à Montagne-sur-Sèvre (Vendée)” où il travaillait comme mécanicien et son domicile, 23 Chemin du Parc, avait été l’objet le 18 février 1894 d’une perquisition où la police n’avait trouvé qu’un exemplaire de La Révolte. Son nom avait également été trouvé dans un carnet d’adresses saisi en mai 1892 lors d’une perquisition chez Sébastien Faure à Marseille.