Fils d’une famille valencienne enrichie par le commerce d’esclaves, Fabio Lopes dos Santos Luz, plus connu sous le nom de Fabio Luz, en réaction était devenu militant républicain et abolitionniste lors de ses études de médecine à Salvador de Bahia. Nommé médecin à Rio de Janeiro où il allait travailler à l’hôpital des immigrants de Pinheiros, c’est après la lecture des « Paroles d’un révolté » de Kropotkine qu’il devint libertaire. Au début des années 1900 il faisait partie du groupe qui avec Eliseo de Carvalho animait l’université populaire libre de Rio de Janeiro. Il fut emprisonné quelques jours après la destruction par la police des locaux du journal A voz do pueblo. Dans les années 1910 il était le rédacteur des journaux A Luta social, Revolucao social et membre du groupe Os emancipados avec notamment José Oiticica avec lequel, après la Révolution russe, il s’opposa à la main mise des communistes sur le mouvement ouvrier.

Fabio Luz est mort à Rio de Janeiro le 9 mai 1931.

Œuvres : — Ideologo (1903) ; — Os Émancipaados (Lisbonne, 1906) ; — Luna Nueva ; — Nosotros y los otros ; — Nunca (nouvelles) ; — Manuscrito de Helena (nouvelles)