Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GARNES GARCIA, Nicolas

Né à Igualada — mort en 1989 — Ouvrier du bâtiment — FAI — CNT — Igualada (Catalogne) — Gap (Hautes-Alpes) — La Seyne-sur-Mer (Var)
Article mis en ligne le 16 mai 2008
dernière modification le 3 août 2024

par R.D.

Nicolas Garnes Garcia militait dans le mouvement libertaire à Igualada dès le milieu des années 1910. Dès la légalisation en 1930 des syndicats de la CNT il en fut l’un des animateurs avec notamment Juan Ferrer et Anselmo Sala. En 1935 il était le secrétaire de la FL-CNT d’Igualada qui comptait alors 8 syndicats.

Lors du soulèvement franquiste de juillet 1936, il organisa une centurie qui se joignit à la Colonne Durruti. Il fut après la militarisation commissaire d’un bataillon de la 119e Brigade qui combattra dans la zone de Pina, Farlete, Belchite puis sur le front de Huesca. En octobre 1938 il avait été emprisonné par les staliniens.

Exilé en France lors de la Retirada de février 1939, il fut interné comme beaucoup d’anciens de la Colonne Durruti au Fort de Montlouis puis au camp du Vernet. Puis il s’installa avec sa compagne Montserrat et sa fille, Rosita Dravet Garnes, à La Seyne (Var) où pendant l’occupation il aurait participé à la Résistance.

Après la Libération, il alla à Gap (Hautes-Alpes) où il fut l’un des organisateurs de la FL-CNT.

Nicolas Garnes Garcia était ensuite retourné à La Seyne-sur-Mer où il continua de militer. Au moment de son décès en 1989, ilétait le dernier militant de la FL-CNT de Toulon…


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