Le 20 janvier 1920, Léon Louis (parfois orthographié Léon-Louis) avait participé avec notamment Oupiter, R. Péache et Havane à la réunion de reconstitution au local du 34 rue Henri Chevreau, du groupe libertaire par la chanson La Gerbe, dont il avait été nommé secrétaire en remplacement de L. Raffin Loréal considéré comme démissionnaire. Il avait notamment exprimé son intention de « créer deux sections : la section lyrique et la section théâtrale » et avait déclaré qu’il y avait de la place pour tout le monde « ceux qui ne savent ni chanter, ni jouer, tiendront l’emploi de machiniste ou autre ».
Léon Louis fut en juin 1923 l’un des responsables du Comité d’initiative de l’Union anarchiste pour « Le Libertaire quotidien ». Au congrès de l’UA tenu les 12-13 août, il fut élu au conseil d’administration du quotidien aux cotés de L. Lecoin, Haussard, Sébastien Faure, Férandel (voir ce nom) Lentente, etc. Le quotidien éditera 479 numéros du mardi 4 décembre 1923 au jeudi 26 mars 1925 où il redeviendra hebdomadaire. Jusqu’en mars 1924, où il fut remplacé par André Bonder, L. Louis fut également le responsable à l’organisation des conférences et causeries de l’UA en région pariseinne.