Exilé en Afrique du Nord, Eduardo Corbi résidait à la Libération dans le quartier de Bab-el-Oued à Alger. Lors de la scission du mouvement libertaire espagnol en 1945 il opta pour la tendance dite collaborationiste et fut exclu de la CNT. Il fut alors l’un des animateurs du groupe publiant Boletin Orientacion (Alger, 2 numéros en septembre et octobre 1945) sous-titré Organo del grupo de militantes expulsados del ML de Africa del norte, coincidentes con el ML de España. Ce groupe, dont était également membre Antonio Vidal, publia le numéro spécial Prensa clandestina de España (5 octobre 1945, 4p.). Corbi était dans les années 1950 toujours membre de la tendance dite collaborationiste de la CNT qui publiait le journal España Libre (Paris-Toulouse, 1945-1961).