Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LESCOP, François

Né le 2 janvier 1905 à Trélazé — Ouvrier ardoisier — CGTSR — CGT — FO — Trélazé (Maine-et-Loire)
Article mis en ligne le 8 avril 2008
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

François Lescop, fendeur d’ardoises demeurant à La Bouverie, commune de Trélazé, possédait une instruction primaire. Militant actif de la CGTSR, dont il était le trésorier en 1930 du syndicat ardoisier, il était considéré par la police « comme un communiste très militant, s’occupant activement du secours rouge international ». Lucien Huart, qui était alors le co-secrétaire def l’Union fédérative des syndicats autonomes, le tenait comme un propagandiste important.

En mars 1931, avec François Paumart, il fut délégué du syndicat ardoisier de Trélazé au 6e congrès confédéral de la CGTSR où tous deux défendirent et firent adopter la thèse des ardfoisiers sur les délégués à la sécurité et hygiène. Au sein du syndicat, et comme de nomnbreux autres militants ardoisiers, Lescop se montra partisan de l’ouverture du syndicat aux thèses féministes.
Il fut également l’un des délégués du syndicat des ardoisiers de Trélazé au 4e (?) congrès de la CGTSR les 11-13 novembre 1932. En 1932-1933 il dut le secrétaire du syndicat CGTSR des ardoisiers et à la veille de la guerre il était le secrétaire adjoint du syndicat des ardoisiers dont le secrétaire était Louis Peron et le trésorier Marcel Michelet.

A la Libération il adhéra à la CGT réunifiée : dès le 5 septembre 1944 il avait paricipé à une réunion de la CGT comme l’un des 4 délégués du personnel de la carrière des Fresnais et avait été nommé secrétaire adjoint de la CGT des ardoisiers.

En 1947, lors de la scission syndicale et comme la plupart des militants anarcho-syndicalistes et syndicalistes révolutionnaires de la région, ilk adhéra à Force Ouvrière (FO) où par 300 voix, il fut élu à la Commission administrative en 3e position devant Patous, Périer et Nion, tous anarcho-syndicalistes

François Lescop, qui était marié, était également membre de La Libre Pensée.


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