Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né le 17 janvier 1899 à Seravezza

LEONI, Leonida

Ouvrier carrier — Carrare — Paris
Article mis en ligne le 3 avril 2008
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Frère de Mathias, Leonida Leoni avait commencé à militer très jeune dans le mouvement libertaire. Ouvrier carrier à Carrare, il participa entre 1913 et 1922 à toutes les actions politiques et syndicales de cette époque. Après l’entrée en guerre de l’Italie, et pour échapper au service militaire, avec son frère et un groupe de déserteurs, il se cachait dans un village de montagne de la région de Carrare. Le 20 novembre 1917, le groupe était découvert par les carabiniers. Après un échange de coups de feu, Leonida parvenait à s’enfuir tandis que son frère était capturé. Arrêté dans un train le 4 mars 1918, et poursuivi pour « tentative d’homicide », il était condamné le 27 novembre par le tribunal militaire de La Spezia à 20 ans de forteresse militaire pour « désertion ». Il bénéficia sans doute ensuite d’une mesure d’amnistie et entre 1920 et 1923 milita à Seravezza. En 1923, il émigra avec son frère Mathias, en France où tous deux s’installèrent à Paris.


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