Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LEBRUN, Michel

Mort en 1967 — Ouvrier du livre — FA — Paris 18
Article mis en ligne le 15 mars 2008
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

C’est encore adolescent, alors qu’il était élève à l’école technique Estienne (métiers du livre), que Michel Lebrun avait adhéré à la Fédération anarchiste. C’est lors d’un gala libertaire au début des années 1960 qu’il rencontra Lise, l’une des filles du chansonnier libertaire Paul Deflisque Primert qui devint son amie. Appelé au service militaire, il refusa de porter les armes et fut interné 3 ans dans un camp disciplinaire en Algérie, interné en cellule et son courrier soumis à la censure. Il fut libéré après la grève de la faim de Louis Lecoin et l’obtention du statut des objecteurs de conscience.

Militant du groupe Louise-Michel (Paris 18e), il fut à partir de 1966 le responsable de la mise en pages du mensuel Le Monde Libertaire. Esprit curieux de tout ce qui touchait à l’intelligence, il était passionné de théâtre et plus particulièrement de mise en scène.

Michel Le Brun, dont Lise conservait le souvenir d’un « beau jeune homme, très doux, grand, brun, l’air de promener la poésie comme d’autre traîne la nostalgie » et qui aurait été le créateur de plusieurs couvertures du Livre de poche, est décédé au début de l’été 1967 dans un accident d’automobile.


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