Dictionnaire international des militants anarchistes
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LE BOT, Louis
Né le 2 mai 1908 à Genevilliers - Monteur électricien ; ouvrier métallurgiste - FCL - UA – UACR - FA – SIA - CNTF – Clichy & Gennevilliers (Hauts-de-Seine) - Epinay (Seine-Saint-Denis)
Article mis en ligne le 14 mars 2008
dernière modification le 26 octobre 2023

par R.D.

Louis Le Bot (parfois ortographié Le Bott ou Le Both), qui avant 1934, habitait chez ses parents à Clichy, collaborait au Libertaire et avait tenté en 1930 de constituer un groupe intercommunal Clichy-Asnières-Gennevilliers. Le 7 octobre 1930, il avait été arrêté à Clichy pour “apposition d’affiches annonçant un meeting en faveur des anarchistes espagnols Pons et Blanco” mais avait été relaxé sans poursuites.

Secrétaire adjoint de la Fédération anarchiste parisienne depuis le 18 mars 1933, il avait été élu aux cotés de Carpentier au bureau de la fédération anarchiste parisienne lors de son congrès le 4 juin1933. Un mois plus tard, les 14-16 juillet, il avait été le délégué de Clichy au congrès national de l’Union anarchiste communiste révolutionnaire (UACR) tenu à Orléans et avait été nommé à la Commission administrative. L’année suivante il militait au groupe de Gennevilliers et était l’un des principaux animateurs de la Fédération communiste libertaire (FCL) constituée en mai 1934 à la suite de désaccords avec les positions de l’UACR… Les 12-13 avril 1936 il fut le délégué de la banlieue nord au congrès de l’Union anarchiste à Paris. Il résidait alors 6 rue de l’Arbre sec à Gennevilliers et figurait sur la liste de vérification de domiciles d’anarchistes. Lors des élections législatives d’avril 1936, i fut candidat abstentionniste à Asnières.

A la libération il demeurait 23 rue des Bourguignons à Epinay où il fit paraître le journal Le rebelle dont le numéro 1 (décembre 1944) était rédigé en français et espagnol et dont le numéro 2 (janvier 1945) eut une version entièrement en français et une autre entièrement en espagnol. Après une suspension, le journal reparaissait sous le titre Le rebelle (2 numéros en octobre et novembre 1945), puis L’Insurgé (n°3 à 6, décembre 1945 à avril 1946) et enfin Le rebelle (n°7 et dernier, juin 1946). Il était à la même époque militant du groupe d’Argenteuil de la Fédération anarchiste et le trésorier pour la région parisienne de la Solidarité Internationale Antifasciste (SIA). Lors de la constitution de la Confédération générale pacifiste (CGP) en décembre 1945 il fut chargé du secrétariat de la section nord de la Fédération de la Seine-et-Oise puis, aupremier congrès de la CGP tenu les 2-3 novembre 1946 fut nommé membre de la commission de propagande aux cotés des frères Charles et Maurice Laisant. En 1949 il était membre du syndicat des métaux de la CNTF et particpa à une tournée de propagande à Rives-de-Giers. Il faisait alors partie de la commission administrative de la CNTF aux cotés entre autres de Rotot, Ben Ouali, R. Lavigne, Capelle, Doussot, Mercereau et Polin.

Vers 1955, Louis Le Bot organisait dans un petit local d’Epinay des conférences mensuelles regroupant quelques dizaines d’auditeurs. Il animait également la bibliothèque La Pensée humaine qui prêtait des livres à domicile.


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