Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né à Ballobar (Huesca) en 1912 — mort le 16 février 1995

JUSSEU, Eugenio « El OBRERO »

MLE — CNT — Ballobar (Huesca) — Aragon — Marseille (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 23 janvier 2008
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Pendant la guerre civile Eugenio Jusseu s’était enrôlé dans la Colonne Durruti et avait été envoyé combattre dans la région centre pour y participer à la défense de Madrid.

Exilé en France à la fin de la guerre, il avait été interné dans divers camps. A la libération il participait à la réorganisation de la CNT à Marseille (Bouches-du-Rhône) et militait à la FL de Saint-Henry. Son surnom de El Obrero lui venait d’un rôle qu’il avait interprété avec l’un des groupes théatraux animés par les militants de la cité Phocéenne.
Il était le compagnon de Secundina Melón, originaire du Leon : après la fin du franquisme et la reconstruction de la CNT en Espagne, le couple fera don de sa bibliothèque et d’un portrait de Durruti au syndicat CNT de Leon.

Eugenio Jusseu est mort à Marseille le 16 février 1995.


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