Anarchiste individualiste et mineur à Saint-Étienne, Marius Jean collaborait en 1922 à l’organe d’E. Armand L’En dehors (Orléans, 1922-1939). Lors des élections législatives de 1928 il fut candidat abstentionniste dans la deuxième circonscription de Saint-Étienne. Il fut par la suite cantonnier municipal. En 1932 il se trouvait en prison préventive après avoir été dénoncé comme étant l’auteur le 17 janvier 1927 du tir qui, au cours d’une manifestation, avait causé la mort du patron Doron. Marius Jean se serait vanté de cet acte avant de revenir sus ses déclarations, déclarant qu’il n’était pas présent sur les lieux à ce moment. Un comité de défense animé par Poinard fut mis sur pied à la Bourse du travail et Jean fut finalement libéré fin 1932.
En 1954 il collaborait au bulletin ronéoté L’Eveil des jeunes libertaires (Roanne, 3 numéros de janvier à avril 1954) dont le directeur était Lucien Grelaud et qui était sous-titré Périodique de libre culture édité par des jeunes pour des jeunes.
Marius Jean est décédé le 4 janvier 1973 à Givors (Rhône).