Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né à Puertomingalbo (Teruel) en 1909 — mort le 6 septembre 1994

GARGALLO, Francisco

MLE — CNT — Puertomingalbo (Teruel) — Paris — Launaguet (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 31 décembre 2007
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Francisco Gargallo était allé à l’école jusqu’à l’âge de 8 ans où il avait du commencé à travailler. Puis il émigra en France où au début des années 1930 il souscrivait depuis Paris au fonds d’aide aux prisonniers dans la Revista Blanca . En juillet 1936, il était en Espagne et fut volontaire dans la Colonne Durruti jusqu’à la fin de la guerre. Exilé en France lors de la retirada, il fut interné dans divers camps où sa connaissance de la langue française lui permit de servir d’interprète et d’aider de nombreux compagnons. Pendant l’occupation, il fut déporté par les autorités de Vichy en Afrique du nord pour participer à la construction du transaharien. Revenu en France à la fin de la guerre, il continua de militer à la CNT de l’exil jusqu’à son décès survenu à Launaguet (Haute-Garonne) le 6 septembre 1994.


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