Juan Hernandez a participé à de nombreuses luttes du début du 20e siècle. Lors de la grève de 1917 à Jaén où les membres du comité de grève — dont Besteiro, Largo, Saborit et Anguiano seront condamnés à mort par la monarchie — Juan Hernandez qui travaillait à La Carolina, organisa une école pour accueillir les enfanst de grèvistes, ce qui lui valu d’être licencié de son travail. Il s’installa ensuite à Barcelone où il allait travailler comme chaudronnier aux chemins de fer. En juillet 1936 c’est lui qui blindera le premier train parti pour le front d’Aragon.
Exilé en France, il a milité à la FL-CNT de Lyon où il a aussi créé et animé dans les années 1950 le groupe artistique libertaire Tierra y Libertad. A l’été 1946, représentant le secteur ferroviaire, il avait été nomé secrétaire du Comité de relations des Fédérations nationales d’industrie aux cotés, à Lyon, de J. Cerbero (alimentation) et de Blazque (bois).
Juan Hernandez est mort à Marvejols le 5 juillet 1984.