Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

HERNANDEZ, Juan

Né à Mazarron (Murcie) en 1896 — mort le 5 juillet 1984 — Chaudronnier — MLE — CNT — Andalousie — Barcelone (Catalogne) — Lyon (Rhône)
Article mis en ligne le 13 novembre 2007
dernière modification le 1er novembre 2024

par R.D.

Juan Hernandez a participé à de nombreuses luttes du début du 20e siècle. Lors de la grève de 1917 à Jaén où les membres du comité de grève — dont Besteiro, Largo, Saborit et Anguiano seront condamnés à mort par la monarchie — Juan Hernandez qui travaillait à La Carolina, organisa une école pour accueillir les enfanst de grèvistes, ce qui lui valu d’être licencié de son travail. Il s’installa ensuite à Barcelone où il allait travailler comme chaudronnier aux chemins de fer. En juillet 1936 c’est lui qui blindera le premier train parti pour le front d’Aragon.

Exilé en France, il a milité à la FL-CNT de Lyon où il a aussi créé et animé dans les années 1950 le groupe artistique libertaire Tierra y Libertad. A l’été 1946, représentant le secteur ferroviaire, il avait été nomé secrétaire du Comité de relations des Fédérations nationales d’industrie aux cotés, à Lyon, de J. Cerbero (alimentation) et de Blazque (bois).
Juan Hernandez est mort à Marvejols le 5 juillet 1984.


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