
Michel Herbert serait le petit-fils d’un officier fédéré de la Commune de Paris. Son père le typographe Victor Herbert, serait né sur les barricades, place du Panthéon.
Michel Herbert fut, en avril-juin 1919, journaliste au Titre censuré de Georges Anquetil, feuille communisante qui soutenait la Révolution russe. Selon Léo Campion il était alors libertaire et avait participé le 1er mai 1919 à la manifestation sur les grands boulevards « en brandissant un drapeau rouge et noir » aux cotés de Germain Delatousche. En 1920 il fondait le groupe (ou journal ?) Les Pieds dans le plat et commençait une carrière de chansonnier à Montmartre où il adhéra au groupe de chansonniers révolutionnaires La Muse rouge. Memre de la Commune libre de Montmartre, il collabora à un grand nombre de périodiques (Comoedia, Cyrano, Le Frou-Frou, L’Intransigeant, La Lanterne, Le Merle Blanc, La >Vache Enragée, etc) et de 1927 à 1939 à tous les galas de solidarité avec Le Libertaire.
Le 16 février 1929 il avait participé au gala pour le Droit d’adile tenu à la salle des Sociétés savantes. Puis en décembre 1938, il participa au “Noël de la Paix” tenu au Moulin de la Galette au profit du journal La Patrie Humaine.
Initié à la franc-maçonnerie en 1932, il devint par la suite socialiste.
Michel Herbert, qui fut après guerre le bibliothécaire de la SACEM et qui est l’auteur de l’ouvrage « La Chanson à Montmartre » — dans lequel il ne cite aucun de ses anciens camarades — est décédé le 26 août 1978 à l’hôpital de Saint-Valery-sur-Somme.
Le 15 décembre 190, aux côtés entre autres de Léo Campion, Noël Noël et PierreDac il avait participé à un gala de solidarité avec Charles D’Avray au palais de la Mutualité.
Oeuvre : Il est l’auteur de nombreux livres et recueils de poésies dont : Les serpents d’or (1943), La gondole de marbre (1946), Jeanot à la campagne (1946), Jeanot à la montagne (1946), Le dernier bohême. Poême en 1 acte, en vers (1918), Tombs hôtel (1941), Montmartre avant Montmartre (1947), Bibliographie de l’œuvre de Jean de la Varende (1964) i Inclinations, déboires et rêveries de Jean de la Varende. Étude la varendienne (1980, pòst mort.