Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né le 22 mars 1910 à Paris XIVe

GRANIER, André, Ernest

Maçon, ouvrier monteur — UA — Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)
Article mis en ligne le 2 octobre 2007
dernière modification le 8 août 2024

par R.D.

Adhérent du Parti communiste, demeurant en 1929, rue Adrien-Lesesne à Saint-Ouen, André Garnier fut l’un des 129 délégués arrêtés à l’issue de la Conférence organisée à Clichy en mars 1929 par le Parti pour ses adhérents de la région parisienne.

Devenu anarchiste, André Granier participa comme délégué au congrès de l’Union anarchiste les 12-13 avril 1936 et fut de mars à septembre 1937, gérant du Libertaire (27 numéros). Il remplaçait à ce poste Jean Gérardin inculpé le 22 mars 1937 avec Roger Boutefeu de “provocation directe aux crimes et délits de conscience” : le 16 septembre, suite à un attentat contre les locaux de la Confédération générale du patronat et de l’union des industries mécaniques, Le Libertaire avait titré « Quand les anarchistes commettent des attentats, ils ne s’en prennent pas aux pierres… mais aux responsables ! », ce qui avait entraîné la saisie du journal et les poursuites. Il fut également gérant du numéro unique de La Società nuova sous-titré periodico d’azione e propaganda libertaria, publié le 26 mai 1937 à Paris par les anarchistes italiens suite à l’assassinat à Barcelone par les staliniens de C. Berneri et F. Barbieri. A. Granier fut ensuite incarcéré et serait devenu catholique au cours de sa détention.

André Granier a été rayé le 31 décembre 1948 des listes d’anarchistes à surveiller en région parisienne.


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