Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GERMAIN, Maurice, Émile

Né le 19 avril 1902 à Paris XII — mort le 28 février 1984 — Représentant de commerce ; correcteur — CGT — Madrid — Paris 19
Article mis en ligne le 17 juillet 2007
dernière modification le 22 février 2025

par R.D.
Maurice Germain (1944)

Frère d’André, Maurice Germain avait été réformé pour asthme en 1922. Représentant d’une grande maison de fourrure de Paris, il partait, à la demande d’André, pour l’Espagne où à Madrid, il continuait de travailler pour la même maison de fourrure jusqu’à la proclamation de la République. Il parcourait ensuite avec André et accompagné parfois par leur cadet, Martial (mais ce dernier ne semble pas avoir été militant), diverses régions d’Espagne pour y vendre des bandages herniaires et se maria à Barcelone en 1930 avec une espagnole, Aurore Pilar. Vers 1933 il rentrait à Paris où il était parrainé au syndicat des correcteurs par Charles Anderson. Il collaborait pendant la guerre d’Espagne au Libertaire.

Maurice & Marcial Germain (Barcelone, 1931)

Après guerre il travaillait comme correcteur à L’Aurore, divorçait en 1946, puis se remariait avec Madeleine Debut, une cousine de la femme de son frère. En 1950 il habitait 70 rue de Romainville (Paris 19e) et son domicile figurait sur les listes à surveiller par la police. A sa retraite, vers 1967, il partait s’installer à Excideuil (Dordogne) où il décédait le 28 février 1984.


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