Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GENOUD, Joseph

Né à Corbonod (Ain) le 6 mars 1850 — Ouvrier mécanicien ; traminot — Lyon (Rhône)
Article mis en ligne le 16 juillet 2007
dernière modification le 6 août 2024

par R.D.

Successivement ouvier mécanicien aux ateliers d’Oullins et à la gare de Perrache, puis conducteur de tramway, Joseph Genoud était en 1881 le secrétaire de la 1ere section du 2e arrondisseemnt de la fédération révolutionnaire constituée autour de Tousaint Bordat et regroupant les anarchistes de la région dans une quinzaine de sections. Il collaborait sans doute à l’organe de la Fédération, Le Droit social (Lyon, 24 numéros du 12 février au 23 juillet 1882) dont le gérant était Louis Dejoux. Le 1er août 1882 il était nommé membre de la commission exécutive de la fédération — plus particulièrement à la sous-commission des finances — et de son organe L’Étendard révolutionnaire (Lyon, 13 numéros di 30 juillet au 15 octobre 1882) qui avait remplacé le précédent titre dont le gérant après avoir été condamné en mai à un an de prison et 200fr d’amende s’était réfugié en Suisse. Ce titre, à son tour sera rapidement poursuivi et ses gérants lourdement condamnés. Inculpé lors du procès des 66 à Lyon (voir Toussaint Bordat), il fut condamné le 19 janvier 1883 à 15 mois de prison, 200fr d’amende et 5 ans d’interdiction des droits civils.

Joseph Genoud semble avoir ensuite cessé tout militantisme (voir notice complete dans le Maitron).


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