Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né le 3 juillet 1890 à Igualada — mort le 30 août 1980

GENER FIGUERAS, José

Ouvrier ajusteur — MLE — CNT — Lyon (Rhône) — Barcelone — Igualada (Catalogne) — Mazamet (tarn) — Mexico
Article mis en ligne le 15 juillet 2007
dernière modification le 1er novembre 2024

par R.D.

Fils d’un boulanger d’Igualada, José Gener Fugueras avait déserté lors de son service militaire et était passé en France où il devint l’ami de Charles Malato et de Sébastien Faure et où en 1912 il fréquentait le local des “Causeries populaires” de la rue Marignane à Lyon. Ses activités lui valurent d’être expulsé de France.

Installé à Barcelone, il militait au syndicat du métal. Dans les années 1920, lors de la période de clandestinité imposée par la dictature de Primo de Rivera et les assassinats des pistoleros du syndicat libre, il fut le responsable de la junte du syndicat du métal qui de fait assumait les responsabilités organiques de la CNT. Après l’assassinat de Ramon Archs en mai 1921, il devint le secrétaire du Comité régional catalan et réorganisa toute la régionale dont il devint l’un des principaux animateurs. En 1922 il fut la cheville ouvrière de l’aide aux prisonniers confédéraux. C’est lui qui avec Viñes avait acceuilli Joaquin Maurin à son retour de Moscou où il avait assisté au congrès de l’internationale communiste. En octobre 1922 après la légalisation de la CNT il retournait à Igualada où il travaillait comme ajusteur et participait très activement à l’Ateneo Porvenir. Pendant la révolution il mit la ferme familiale au service de la collectivité et participa à la socialisation de l’industrie du lait.

Exilé lors de la Retirada, il milita d’abord en France où en 1948 il était trésorier de la FL-CNT de Mazamet (Tarn), avant d’émigrer au Mexique. A sa mort le 30 août 1980 à Mexico, il était membre du Comité de relations du noyau CNT du Mexique.


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