En 1889 Jules Garnier était le responsable du groupe Les Indignés de Vienne (Isère) où il demeurait 134 rue Serpaize . Au début des années 1890 il était devenu camelot et avait participé à l’émeute du 1er mai 1890 aux côtés de Tennevin et de Louise Michel, ce qui lui avait valu d’être poursuivi le 8 août 1890 à Grenoble avec une vingtaine d’autres (voir P. Martin pour la liste des inculpés).
En mai 1892 il avait été signalé de passage à Roanne et dans la région avec Joseph Thomas (tisseur) et Etienne Jambert (marchand). Il y avait rencontré le compagnon Siraud. Selon la police il avait séjourné auparavant pendant 6 mois en Suisse.
Début mars 1894, suite à un attentat contre un fabricant de draps à Vienne, il avait été l’objet comme plusieurs autres compagnons dont Bouchayer, Piolet, Cellard et Colling , d’une perquisition et avait été écroué
Il s’agit sans doute du Garnier qui, le 14 juillet 1891, suite à une explosion, avait été perquisitionné et arrêté à Vienne, avec notamment Orcelin, Moussier, Chatain, Alais, Alard et Comberousse et maintenus 27 jours en prison - dont 17 de cachot - avant d’être tous remis en liberté à l’exception de Moussier.