Maurice Bassille (parfois orthographié Bassile) était fiché comme anarchiste dès le milieu des années 1890. Le 9 ou le 10 mars 1894 (selon les documents), une perquisition était effectuée à son domicile, 5 cité Dupetit-Thouars, sans résultat. Il était arrêté, pour association de malfaiteurs. Une notice individuelle d’anarchiste était envoyée le 30 mars 1894 au juge d’instruction Meyer, chargé de l’affaire d’association de malfaiteurs. Il était remis en liberté le 19 mai.
Bassille était sur l’état des anarchistes parisiens, dressé le 31 décembre 1894. Il demeurait 47 rue Charlot à Saint-Denis.
Faisant partie de la classe 1895, sous le matricule 926, il était dispensé du service militaire, étant fils aîné de veuve.
Incorporé le 12 novembre 1896 au 82e régiment d’infanterie, il était mis en disponibilité le 22 septembre 1897, avec certificat de bonne conduite.
Bassile figurait sur l’état récapitulatif des anarchistes du 31 décembre 1896, la Préfecture de po-lice était alors à la recherche de son adresse. Il n’était rayé de l’état des anarchistes que le 1er avril 1899.
Son dossier à la Préfecture de police portait le n°77.296.
A partir du 2 février 1900, il demeurait 35 rue de Paris à Charenton-le-Pont (Seine-Val de Marne).
Maurice Bassille s’était marié à Charenton-le-Pont avec Charlotte, Eugénie Racolliet le 11 juin 1901.
Mobilisé le 1er août 1914 au 150e régiment d’infanterie, il était tué au front le 12 février 1916 à Saint-Soupplet (Marne).