Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

PETICOLIN, Henri

Né le 8 juin 1871 à Goersdorf (Bas-Rhin) ; mort le 17 septembre 1939 à – Vernisseur - Saint Ouen ( (Seine Saint Denis) – Marseille (Bouches du Rhône) (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 27 novembre 2024

par Dominique Petit, R.D.
Henri Petitcolin

Henri Petitcolin, son père ayant opté pour la nationalité française, fit partie de la classe 1891, il demeurait 51 rue Popincourt à Paris, il était alors garçon de bureau.
Le 1er juillet 1894, à quatre du matin, le chef de la 1ère brigade de recherches de la Préfecture de police se présentait au domicile des frères Borderie, 10 rue Louis Blanc à Saint-Ouen. Il trouva Raoul Borderie couché avec Marie Agnès Delattre dite Beaudouin, 21 ans, journalière, sa maîtresse depuis 15 jours. La perquisition ne donna aucun résultat. Dans le lit de son frère, absent, se trouvait Henri Petitcolin, 23 ans, vernisseur en émail qui travaillait avec Ferdinand depuis 15 jours. Celui-ci n’ayant pu justifier suffisamment de son identité et de ses moyens d’existence, il fût arrêté et envoyé au Dépôt. Raoul Borderie et Henri Petitcolin furent inculpés d’association de malfaiteurs.
Ils étaient libéré par le juge d’instruction le 9 juillet 1894.
Après avoir été ajourné, comme soutien de famille, il fut incorporé le 13 septembre 1894 au 156e régiment d’infanterie jusqu’au 24 septembre 1895.
Le 27 juin 1895, les renseignements ayant fait connaître que Petitcolin n’était pas anarchiste, le juge d’instruction délivrait une ordonnance de non lieu.
Depuis le 2 juin 1898, il demeurait 23 rue Bravet à Marseille.

Le 8 mai 1903, il était déclaré insoumis, probablement pour ne pas s’être présenté à une période de rappel.
Le 10 mars 1908, il bénéficia d’une prescription. Le 1er novembre 1908, il était de nouveau déclaré insoumis.
Il se présenta volontairement le 14 août 1914 au bureau de recrutement de Marseille. Il fut blessé le 10 sep-tembre 1914, ayant reçu une balle dans le genou gauche et évacué à l’hôpital de Clermont-Ferrand.
Le 9 juin 1920, il était acquitté pour le fait d’insoumission.
Le 13 avril 1922, la commission de réforme de Marseille le proposa pour une pension temporaire de 10% pour un reliquat d’ulcère variqueux des membres inférieurs et léger œdème de la jambe gauche.
A la fin de sa vie, il habitait 17 rue Fontaine de Caylus à Marseille. Il était l’époux de Marie, Julie, Joséphine Dajean. Petitcolin est décédé à Marseille le 17 septembre 1939.
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