Germain Borgne avait été arrêté le 24 février 1899 à Monaco où il avait été trouvé porteur d’un « Hymne à l’anarchie », d’une publicité pour Le Journal du Peuple et de diverses correspondances anarchistes, ce qui lui avait valu d’être expulsé de la Principauté. Fiché comme « sans domicile fixe » et « nomade » Germain Borgne, fils de Jean et d’Elizabeth Boyer, avait été inscrit à l’état vert n°3 des anarchistes disparus et/ou nomades. Il était tatoué sur le jambe gauche « Crève ou marche ».
Lorsqu’il était à Toulon il ne fréquentait pas les compagnons locaux. Il avait été signalé disparu de Toulon début 1902. Cette même année 1902 il était signalé comme circulant dans les Alpes-Maritimes. En mars 1906 il avait quitté Nice à direction de Marseille où la police n’avait pu le localiser en avril.