A la mi avril 1894, Arthur Alavoine, qui quelques mois avant avait été renvoyé du Familistère de Guise, pour « refus d’obéissance », fut arrêté avec Jean-Louis Alabert avec lequel il avait payé six débitants de Tu-pigny avec de fausses pièces de 1 franc en argent, mais aucin des deux n’avait sur lui de fausses pièces. Lors de son arrestation il avait été trouvé porteur d’un coup de poing américain et d’un couteau. Lors de la perquisition effectuée à leurs domiciles de Guise le 16 avril, la police ne trouva rien chez Albaret, mais re-touva chez Alavoine « des ustensiles, des produits chimiques et des débris de métaux qui démontre-raient…que cet individu avait fabriqué de la fausse monnaie ». Alavoine, qui lors de l’istruction avait reconnu avoir fabriqué les pièces de fausse monnaie, fut.poursuivi pour « fabrication de fausse monnaie » tandis qu’Alabert était inculpé « d’apologie de crime et association de malfaiteurs ». Le 20 août 1894 il fut con-damné avec Albaret à 5 ans de prison par la Cour d’assises de l’Aisne