Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site

Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ESTRUCH PONS, Francisco, Javier

Né le 12 mai (ou janvier ?) 1923 à Copons (Barcelone) — mort en septembre 2000 — FIJL — CNT — Copons (Catalogne) — Aisne
Article mis en ligne le 19 mai 2024
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Militant de la Fédération des jeunesses libertaires (FIJL) et de la CNT de Copons (Barcelone), Francisco Estruch Pons était passé en France lors de la Retirada. Pendant l’occupation il se trouvait semble-t-il dans la région de l’Aisne où il s’était intégré à la Résistance. Arrêté par les allemands le 29 août 1943 il fut interné au camp de Compiègne, puis déporté en Allemagne à Karlsruhe et Francfort et envoyé travailler dans une fabrique d’armes. Libéré par les américains en avril 1945 et rapatrié en France il s’installa dans l’Aisne et continua de militer à la CNT de la tendance collaborationniste. Membre de la Fédération nationale des déportés de l’Aisne, il anima jusqu’à son décès de nombreux débats et conférences dans les lycées et collèges sur la déportation.

Francisco Estruch Pons est décédé en septembre 2000 à Jaulgonne (Aisne).

Sa sœur Josefa Estruch, plus connue sous le nom de Pepita Carnicer, était également une militante libertaire.