Dictionnaire international des militants anarchistes
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CHEVALIER, Etienne, Achille
Né le 14 décembre 1857 à Gémozac (Charente-Inférieure) - Forgeron – Saint-Denis
Article mis en ligne le 19 avril 2024
dernière modification le 20 avril 2024

par Dominique Petit, R.D.
Etienne Chevalier

Etienne Chevalier fut dispensé du service militaire, son frère étant mort au service.
En août 1880, il habitait à Tours, 63 rue Saint-Eloi.

Lors de la grève des terrassiers en 1888, dans une réunion à la Bourse du travail, Chevalier, président de la réunion, avait fait monter à la tribune cinq ouvriers terrassiers qu’il avait débauché dans la matinée. Il leur avait fait jurer de ne pas reprendre le travail et leur avait fait crier : « Vive la grève ! ».
En novembre 1889, il demeurait 32 cours Ragot à Saint-Denis.

Selon l’indicateur X2, dans un rapport du 6 avril 1892, Chevalier travaillait avec Chaumartin, à la voiture que l’on avait trouvé dans le petit atelier de la rue du Port, il connaissait Ravachol et d’autres et était au courant de leurs projets. Toujours selon X2, dans un rapport du 3 avril 1892 : « Chevalier est un grand ami des Chaumartin qu’il allait très fréquemment voir. On est persuadé que cet individu connaissait l’existence de la dynamite chez eux et bien d’autres choses encore. »

Etienne Chevalier en avril 1892 était un assistant régulier des réunions du groupe L’International du IIIe arrondissement, se réunissant les dimanches après-midi, salle Horel, rue Aumaire.

Le 26 avril 1892, il figurait sur une liste d’anarchistes, il demeurait 23 rue du Port à Saint-Denis.

Il fut arrêté le 11 mars 1894 à son domicile 66 rue Compoise à Saint-Denis, en même temps que quatre autres anarchistes. Le 30 mars, la Préfecture de police communiquait sa notice individuelle au juge d’instruction Meyer. Il fut libéré le jour-même.

Il se trouvait sur l’état récapitulatif des anarchistes au 31 décembre 1894, il habitait 66 rue Com-poix à Saint-Denis.

Le 11 avril 1896, Chevalier fut condamné par la 9e chambre correctionnelle du tribunal de la Seine à 15 jours de prison, pour outrages aux agents.

Il était également sur l’état au 31 décembre 1896, son adresse étant 10 rue Ernest Renan à Saint-Denis et sur celui de 1901, il demeurait 16 rue de la Charronnerie à Saint-Denis.

Son dossier à la Préfecture de police portait le n°2.938.


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