Fils de Francesco et de Elena Bertini, Giulio Bidelli était arrivé à Nice en novembre 1922. Demeurant 2 rue Papon, il travaillait régulièrement et était en étroit contact avec le groupe anarchiste italien. Il fut notamment actif lors des grèves du bâtiment en septembre et octobre 1924 pendant lesquelles il avait chômé et participé aux réunions et assemblées où « avec ardeur » il avait encouragé le mouvement.
Le préfet le notait comme « un propagandiste convaincu jouissant d’une grandxe influence parmi ses compatriotes du quartier du Riquier ».
Vers le début de l’été 1925 il avait été l’objet d’une plainte après s’être querellé avec un camarade d’atelier (fasciste ?) à qui il avait porté deux coups de marteau à la tête.
Au prétexte qu’il constituait « un danger sérieux pour l’ordre public » il avait été l’objet d’un arrêté d’expulsion le 6 juillet 1925, qui lui avait été notifié le 17 juillet. Il lui avait été donné 15 jours pour quitter le territoire.
A cette époque il était veuf, vivait en concubinage avec Marthe Durbano et était le père de deux enfants âgés de16 ans et de 4 jours (17 juillet 1925).
En 1932 Bidelli était toujours à Nice où en novembre, avec les compagnons Marastoni, Ceola et Agabitti, il s’était opposé à la conférence tenue au Relais Fleuri par la société Dante Alighieri
Début 1933 le ministre de l’Intérieur confirmait que l’arrêté d’expulsion était toujours en vigueur.
En 1947 Giulio Bidelli était membre du groupe de Cascina (Pise) de la FAI, dont faisaient également partie Sergio Iacoponi, Pietro Bindi, Ludovico Caiomi, Vasco Comaschi, Cronelio Giacomelli et Giovanni Turini.