Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GIMENEZ ARIZA, Benito

Né le 3 avril 1914 à Las Casas de Utiel (Valence) — mort en déportation le 14 septembre 1942 — Paysan ; maçon — FAI — CNT — Valence (Levant) — France
Article mis en ligne le 13 août 2023
dernière modification le 12 juillet 2024

par Guillem Llin Llopis, R.D.

Au début des années 1930, Benito Gimenez Araza, qui était alors paysan, était membre de la Fédération anarchiste ibérique (FAI) et du syndicat CNT des métiers divers (SOV) de Las Casas de Utiel. Après le coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut soldat dans ‘armée républicaine. Il est cité le 20 août 1937 dans Fragua Social l’organe de la CNT du Levant pour avoir versé 5 pesetas à l’organe de la 82e Brigade mixte Juventud Libre.

Passé en France lors de la Retirada, il était alors marié et père d’un enfant et avait été enregistré comme maçon. Enrôlé dans une Compagnie de travailleurs étrangers (CTE), sans doute pour les travaux de fortification de la Ligne Maginot, il fut capturé à Saint-Dié (Vosges) entre le 20 et le 26 juin 1940 lors de la percée allemande. Interné à un Stalag à Strasbourg, il fut ensuite déporté le 13 décembre 1940 au camp de concentration de Mauthausen d’où le 17 février 1941 il fut transféré au camp de Gusen. Benito Gimenez Ariza est décédé à Gusen le 14 septembre 1942, d’un « cancer de l’estomac » selon les registres du camp.


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