En 1907 Aimé (ou Léon ?) Paris était l’un des animateurs du groupe La Jeunesse antimilitariste qui rééditait la brochure La Crosse en l’air. Il demeurait 13 rue Sait Paul. En août il fut l’un des signataires — avec Goldsky, Ruff, Molinier, Moucheboeuf, Tafforeau, Henriette Roussel entre autres —, de l’affiche Aux crimes, répondons par la révolte, publiée après la tuerie de Raon-l’Étape où la troupe avait tué plusieurs grévistes. Poursuivi avec les autres signataires, il fut condamné le 14 septembre à 2 ans de prison. En 1909 il fréquentait avec un petit groupe les réunions des Causeries populaires de la rue du Chevalier de la Barre. Il avait édité un petit journal, La Griffe (n° 1 avril 1909), sous titré organe anarchiste de combat. Selon un rapport de police du 15 septembre 1909, un numéro 2 était à l’imprimerie, mais aucun membre du groupe n’osait aller le chercher, craignant d’être arrêté pour une affaire de fausse monnaie.