Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GIBAUD, Guy

Né en 195 ? en Haute-Vienne — ouvrier métallurgiste ; paysan — FA — ORA — OCL2 — CGT — Confédération Paysanne — Limoges — Paris 13 — Creuse
Article mis en ligne le 30 juin 2023
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

C’est à Limoges que Guy Gibaud avat commencé à militer à la Fédération anarchiste et qu’il y avait rencontré sa compagne Geneviève Pauly. Après avoir fait son service militaire dans lun régiment de spahis, il avait adhéré à l’Organisation révolutionnaire anarchiste (ORA) et les 6 et 7 mars 1971, avait été le délégué du Cercle Front Libertaire de Limoges à la rencontre nationale tenue par l’ORA au 33 rue des Vignoles, rencontre à laquelle assistèrent des délégués des groupes ORA de Paris 10, Paris 13 (Vallès), Paris 14 (Camus), Vincennes, Juvisy, Nîmes ; Nice, Marseille et Dijon et les cercles Front Libertaire de Lille, Épernay, Rennes, Grenoble, Saint-Étienne et Rouen.

Monté à Paris avec sa compagne Gigi Pauly, tous deux intégraient le groupe Jules-Vallès de l’ORA (Paris 13) dont faisaient entre autres partie Ramon et Corinne Finster, Michel Ravelli, Rolf Dupuy, Gérard Melinand, Claude Beaugrand, Daniel et Marie Guérin. Fin 1973 il avait été nommé trésorier du groupe tandis que sa compagne était nommée secrétaire. Il travaillait alors dans une entreprise métallurgique de la banlieue parisienne et militait à la CGT.
Il participait également au journal de contre-information Le Canard du 13.

En 1974 il était membre du CN-ORA comme trésorier. Il fut le responsable du bulletin Le Stagiaire enchaîné (au moins 1 numéro, 1974). A cette même époque (1973-1975) il participa au regroupement Pour qu’une force s’assemble (PQFS), une tentative pour regrouper les groupes autonomes de travailleurs. Il fut aussi membre avec Michel Ravelli de la rédaction de la revue de l’ORA Pour (Paris, 2 numéros, 1976-1977) dont le directeur était Gérard Sebbah.

Avec sa compagne il s’installa en 1976 comme paysan en Creuse où sur des terres appartenant à la famille de sa compagne, ils commencèrent à cultiver de l’ail, vendu sur les marchés régionaux. Avec sa compagne il participa au journal de contre information local Le Temps des cerises (Ahun, au moins 4 numéros de mai à décembre 1977) et au groupe local de l’ORA puis de l’OCL. Puis il développa une culture maraichère sous serres et milita à la Confédération paysanne.
Vers 1980, comme sa compagne, il quitta l’OCL. Il prit sa retraite au début des années 2010.


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