Dictionnaire international des militants anarchistes
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BIDAULT, Léon, Jules "Le petit Bidault"
Né le 17 septembre 1878 à Paris - Fumiste – Paris
Article mis en ligne le 1er août 2021
dernière modification le 20 avril 2024

par R.D.

Fils de Léon Clément et frère d’Émile, Léon Bidault demeurait en 1893 44 rue de Palikao chez son père et était semble-t-il apprenti mécanicien.
Sa mère Joséphine Bidault née Jacques, le 1er juillet 1846 à Palaiseau, était mariée à Léon Clément Bidault en 1866 dont elle s’était séparée vers 1887, et était, marchande de lingerie ambulante. Elle demeurait 18 rue Desnoyers et en février 1880 avait été condamnée à 1 mois de prison pour « vol » tandis que son mari avait été condamné à 15 jours.

Léon Bidault connu sous le surnom de Le petit Bidault avait commencé à fréquenter très jeune les réunions anarchistes.

Le 19 février 1894, suite à son arrestation le 18, le logement du fils avait été l’objet d’une perquisition en l’absence du père et en présenc e de Léon Bidault et du jeune Louis Delaplace (né le 8 mai 1876 à Saint-Quentin) qui résidait dans le même lieu. La police y saisissait divers papiers et correspondances, une carte vierge de la Ligue des antipatriotes, une photographie de Ravachol, deux exemplaires du Père Peinard, divers imprimés du Groupe de propaganxe du XVIIe, un supplément de La Révolte, un fragment de lettre de son frère Émile réfugié à Lon dres, un coup de poing américain et un pied de biche. Puis la police alla au domicile de la mère, rue Desnoyers où, lors de la perquisition, ele tenta d’avaler une lettre de son fils Émile réfugié à Londres.
Le 20 février 1894 il fut Poursuivi pour « association de malfaiteurs » avec sa mère Joséphine
Lors de son interogatoire, Léon avait répondu à la question s’il était anarchiste, que il était « trop jeune pour prendre parti, du moins quand à présent » et que son père était considéré comme tel il y avait plusieurs années mais ne s’occupait plus de rien. Il avait également affirmé ne rien savoir sur les papiers et les noms de correspondansts saisis lors de la perquisition. Lors de son interrogatoire sa mère avait nié être anarchiste et avait regretté d’avoir tenté de dissimuler la lettre de son fils Émile. Tous deux furent remis en liberté provisoire le 24 février avant de bénéficier d’un non-lieu le 1er juin 1895. Précédement Léon avait été condamné le 10 décembre 1894 à 15 jours de prison avec sursis pour "outrages et rébellion".

En 1896 il demeurait 65 boulevard de Bellevile. En 1901 il demeurait chez sa mère 72 rue Montmartre, lieu dont il avait disparu en mai. Le 14 novembre il avait été incorporé au 29e Régiment d’infanterie à Laon.

En juin 1897 il avait été condamné à 15 jours de prison pour "coups et blessures".

Signalé disparu de Paris depuis février 1903 il avait été inscrit à l’état vert n°4 des anarchistes disparus et/ou nomades.


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