En 1899 Teresa Marchisio était membre avec notamment Virginia Bolten et Maria Calvia du groupe Las Proletarias de Rosario où elles relancèrent la publication du journal anarco-féministe La Voz de la Mujer auquel elle avait collaboré dans la période 1896-1897.
Le 1er mai 1900 elle avait été l’une des oratrices lors de la manifestation à Rosario où s’en était suivi des affrontements avec la police. Cette même année 1900 elle avait été arrêtée avec Virginia Bolten alors qu’elles distribuaient de la propagande anarchiste à la porte d’usines de Rosario et pour l’organisation d’une contre marche à une procession religieuse.
En 1901 elle paricipa activement à la Commission de grève formée pour appuyer la vague de grèves commencées à la Raffinerie de sucre, ce qui lui valut de nouveau d’être arrêtée, persécutée par la police et l’amena à devoir quitter Rosario. Elle alla alors à Buenos Aires où en 1906 elle participa à la fondation du Centre féministe anarchiste puis, l’année suivante, à la grande grève des locataires.