Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ARCOS, Henri, Marius “Le FRISÉ”

Né à Marseille le 6 février 1883 — Ouvrier ajusteur — Marseille (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 11 avril 2007
dernière modification le 23 juillet 2024

par R.D., René Bianco

Henri Arcos dit le Frisé demeurait avec sa mère au 216 rue d’Endoume. Ouvrier ajusteur à l’huilerie Verminck, Boulevard de la Corderie, il donnait satisfaction pour son travail. Membre actif du groupe individualiste d’éducation libre, du groupe de la Jeunesse anarchiste et du Comité de Défense Sociale (CDS), il n’hésitait pas à porter la contradiction à Sébastien Faure lui même lors des conférences des 7 février et 23 décembre 1901 où il développa notamment les théories individualistes et avait condamné l’action syndicale.
Ses frères, Louis et Léon étaient également militants anarchistes.

Henri Arcos avait subi diverses condamnations : 3 ans de prison à Aix le 21 mai 1901 pour “vol”, 1 mois de prison à Nîmes le 24 novembre 1901 pour “coups et blessures et dégradation de monuments publics, 15 jours de prison le 2 juin 1905 pour “insoumission”. A la mi septembre il obtint réhabilitation de ces condamnations par un décret.

Début juillet 1911 il avait quitté Marseille pour aller un mois à Vichy puis pour aller travailler comme chauffeur d’automobiles à Paris.


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