Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MENICONI, Fioravante

Né le 13 octobre 1893 à Groppello Cairoli — mort le 14 avril 1945 — Comptable ; employé — Milan — Turin
Article mis en ligne le 16 septembre 2019
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

C’est juste dans les années de l’avant guerre que Fioravante Meniconi, que la police dérivait comme « peu éduqué, d’une grande intelligence et vaste culture », avait commencé sous le pseudonyme de Nino à collaborer au journal antimilitariste Il Ribelle (Milan) publié par un groupe des jeunesses individualistes milanaises. Il fut ensuite mobilisé, sera nommé au grade de lieutenant et sera décoré de la croix de guerre.

Dès l’immédiate après guerre, il devint l’un des propagandistes les plus actifs de Milan, fut le traducteur et diffuseur en Italie du livre d’E. Armand L’Initiation individualiste anarchiste et administrateur de Umanità nova. Il participa également à divers congrès anarchistes dont celui tenu à Ancône en novembre 1921.
A cette même époque i fut aussi très actif au sein di Comité anarchiste pour les victimes politiques formé notamment de Carlo Molaschi, Mario Mantovani, Angelo Damonti et Domenico Diego Guadagnini.

En novembre 1926 il fut arrêté pour propagande anarchiste et condamné à 3 ans d’isolement. Il fut d’abord interné à Favignana puis à Ustica à partir de mai1927. Il continua d correspondre clandestinement avec des compagnons et selon les autorités fascistes à comploter contre le régime, ce qui entraîna son transfert à Ponza.

Libéré à la fin 1929, il retournait à Milan où il était inscrit sur un registre de « personnes à arrêtée dans certaines circonstances ». En 1930 il travaillait comme comptable et était toujours l’objet de surveillance.

En 1939 il s’installait à Turin, comme directeur administratif d’une manufacture. Considéré comme un « ex anarchiste, inoffensif », il était par la suite rayé des listes de subversifs.

Fioravante Meniconi est décédé à Turin le 14 avril 1945 d’une crise cardiaque.


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