Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site

Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LABBAT, Jean

Ouvrier du bâtiment — FCA — CGT — Seine-Saint-Denis
Article mis en ligne le 17 août 2019
dernière modification le 12 juillet 2024

par Guillaume Davranche, R.D.

Jean Labbat (ou Labat) fut gérant du périodique Le Réveil anarchiste ouvrier, basé aux Lilas (Seine-Saint-Denis) du n°1 (15 novembre 1912) au n°9.

Le 1er juillet 1913, suite à la vague de « mutineries » dans les casernes du printemps, le ministère de l’Intérieur faisait interpeller 19 militants de la CGT, la plupart de la fédération du Bâtiment. Parmi eux, deux membres de la FCA, Eugène Jacquemin et Jean Labbat.
En octobre 1913, l’ensemble de la rédaction du Réveil anarchiste communiste étant sous les verrous, c’est l’épouse d’Eugène, Émilie Jacquemin qui assura l’intendance du journal.
Finalement, la justice choisit de disjoindre Labbat et Jacquemin des autres accusés, et d’instruire séparément leur procès pour un article du Réveil anarchiste ouvrier incitant les conscrits à une « grève générale militaire » si on ne les libérait pas au bout de deux ans et non trois. Le 22 novembre, la 8e chambre du tribunal correctionnel les condamna par défaut à 15 mois de prison pour Jacquemin, et 5 mois pour Labbat. Leur avocat, Pierre Laval, n’avait pas réussi à obtenir que le procès se tînt cour d’assises.


Dans la même rubrique

LAGUILLO DE LOS RIOS, Rafael

le 30 septembre 2024
par R.D.

LAFFORGUE Sylvain

le 22 août 2024
par R.D.

LACOR, Emile

le 10 avril 2024
par R.D.

LABAYE, Paul, Edouard

le 24 mars 2024
par R.D.

LABRADORES RODRIGUEZ, José

le 2 février 2024
par R.D.