C’est après des études élémentaires que Giuseppe Boldrini avait gagné Milan où, sans doute, il avait adhéré à l’anarchisme et plus particulièrement aux groupe de jeunesse individualiste où il allait particulièrement lier une grande amitié avec Giuseppe Mariani avec lequel il allait participer à divers attentats.
En 1920, quelques jour après un attentat contre le café Cova, il s’était expatrié clandestinement en Suisse avec G. Mariani et Aggugini, avant de renter à Milan en septembre.
Puis lors du mouvement d’occupation des usines, avec Mariani et d’autres compagnons, il participait à des transports d’armes et munitions. Au cours de l’un de ces transports, de Schio à Milan, il fut victime d’un accident automobile et blessé fut transféré, sur intervention directe de Malatesta à Milan où il fut soigné clandestinement.
Arrêté en octobre 1920, il fut alors envoyé en relégation dans les îles. A sa libération, il rejoignait Mariani à Mantoue où tous deux allaient travailler comme manœuvres à la construction d’un pont.
Suite à l’arrestation de Malatesta et de Borghi qui menaient en mar 1921 une grève de la faim et un appel à la grève générale, il participait à la réunion de préparation de l’attentat du théâtre Diana de Milan (23 mars 1921), dirigé contre le préfet mis qui fit 21 victimes et fut à l’origine d’une grande répression contre le mouvement libertaire. Quelques jours après l’attentat il avait gagné avec Aguggini la République de San Remo, puis était passé en Suisse puis en Allemagne où il allait travailler en Westphalie sous le faux nom de Taiani. Il y fut arrêté peu après, en mai 1922, extradé en Italie et jugé avec ses compagnons Mariani et Aguggini. Condamné à une lourde peine, aggravée de 8 ans de cachot, il fut transféré le 10 juin 1922 au pénitencier de Porto Longone où il allait passer près de 16 ans à l’isolement.
Début avril 1944, très malade, il était transféré de l’infirmerie de Porto Longone à Parme. Selon le témoignage du compagnon Dino Paini, il serait parvenu à s’évader à Parme lors d’un bombardement, mais toujours est il qu’il fut arrêté par les Allemands et déporté le 21 juin 1944 avec 474 autres prisonniers vers le camp de concentration de Mauthausen (matricuel 76258). Puis il fut transféré au camp annexe de Wiener Neustadt, puis à celui de Wien Floridsdorf. Giuseppe Boldrini est décédé à Mauthausen le 17 février 1945, selon certains témoignanges lors d’une tentative d’évasion pour gagner le front tenu parles russes.