Fiché comme « un homme très intelligent et cultivé » Gono Bianched travailla longtemps à la compagnie des pompes funèbres Piacenti, puis comme peintre dans diverses entreprises. Il fréquentait assidûment les réunions anarchistes et avait fait son service militaire en France pendant la guerre.
A son retour il reprit encore plus activement son militantisme.

En 1923 il participa à une réunion clandestine anarchiste.
Arrêté le 3 décembre 1926, il fut condamné à 5 ans d’assignation à résidence (peine réduite à 3 ans) à Lampedusa. Transféré à Ustica, il y fit une tentative d’évasion ce qui lui valut une nouvelle arrestation.
Libéré le 16 novembre 1928, il reprenait ses activités militantes clandestines. Le 26 mai 1931 il était une nouvelle fos arrêté et était condamné à 3 ans d’isolement à Lipari. En avril 1932, il était condamné à 6 mois de prison pour « contravention au règlement ».

Libéré le 4 novembre 1932 suite à une amnistie, il regagnait Rome et reprenait son mérier d’électricien au chantier du studio de la Cinecita. En 1942 il était toujours l’objet d’une surveillance policière.

Le 26 décembre 1943, il fut arrêté par les Allemands lors d’une rafle et le 5 janvier suivant fut déporté (transport n°16) au camp de concentration de Mauthausen avec d’autres compagnons romains dont Adolfo Bianchini, R. Lotti, G. Cimaroli, G. de Giuli, B. di Flavio, A. Di Giacomo et G. Gallinella