Demeurant 9 rue du Clos Sainte-Marie, Jean David était membre au début des années 1890 du groupe de Limoges animé notamment par G. Aubert, B. Beaure et J. Beaugiron. Il fut l’ objet le 1er janvier 1894 d’une perquisition comme une vingtaine d’autres militants de Limoges. La police avait saisi un Almanach du Père Peinard et des chansons anarchistes.
En novembre 1896 il fut poursuivi avec Victor Gros, Barthélémy Beaure eet don fils Léon devant la Cour d’assises de la Haute-Vienne pour "fabrication de fausse monnaie et complicité". David, qui semble-t-il, avait dénoncé ses camarades, avait été condamné à 10 ans d’interdiction de séjour et 100 francs d’amende et avait été remis en liberté tandis que ses compagnons avaoent été condamnés à des peines de 7 et 6 ans de détention. Seul le jeune Léon Beaure, mineur, avait été acquittté et placé en maison de correction jusqu’à sa vingtième année.