Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

AMAT PICON, Luis

Né en 1918 — mort le 2 octobre 1985 — FIJL- MLE — CNT — Almeria (Andalousie) — Barcelone (Catalogne) — Marseille & Eyrargues (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 1er avril 2007
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

C’est en 1935 que Luis Amat Picon avait adhéré à la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) dans la région d’Alméria. Après la prise de la ville par les franquistes, il parvenait à échapper aux phalangistes, à passer en zone républicaine puis à gagner Barcelone où il s’enrôlait comme milicien dans la 133e Brigade Mixte. Blessé, il était hospitalisé au moment de la “Retirada” mais parvenait à passer en France où il était interné dans divers camps avant d’être envoyé dans une compagnie de travailleurs étrangers.

Pendant l’occupation, il était réquisitionné par les Allemands et envoyé à la base sous marine de Marseille. Il y participait à un sabotage en liaison avec la Résistance et pour échapper à la répression, rentrait en Espagne où il était immédiatement arrêté et envoyé faire son service militaire au Maroc. Libéré au bout de trois ans, il regagnait alors clandestinement la France et s’installait en Provence à Eyrargues près de Saint-Rémy. Il milita à la CNT en exil jusqu’à sa mort le 2 octobre 1985

Son frère aîné Rafael Amat (197-1991) avait également été un militant de la CNT à Barcelone puis en exil à Marseille.


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