Militant de Firminy à la fin des années 1880, Masson avait été membre à plusieurs reprises du bureau des réunions anarchistes. A l’automne 1889 il avait remplacé Odin parti de la ville au poste de secrétaire du groupe Les Libertaires.
En 1892 il résidait 37 rue Mulatière à Saint-Étienne où le 28 mars, comme 13 autres militants anarchistes, il fut l’objet d’une perquisition. Fin avril 1892, comme de nombreux compagnons, il fut arrêté préventivement à la manifestation du 1er mai et poursuivi pour « association de malfaiteurs » avant de bénéficier en juin d’un non-lieu.
Le 21 novembre 1893, comme de nombreux militants de la région, il fut l’objet d’une nouvelle perquisition.
Il y a vraisemblablement identité avec le Masson, ouvrier mineur demeurant à La Ricamarie qui à la mi février 1887, suite aux attentats contre le Palais de justice de Lyon, et comme une vingtaine de compagnons de la région, avait été l’objet d’une perquisition qui n’avait donné aucun résultat.