En 1885 Matthias Malaschitz se trouvait à Vienne. Entre 1897 et 1899 il collabora au journal Ohne Staat et à sa version hongroise Allam Nelkül publié par le tolstoien Eugen Heinrich Schmitt. Expulsé de Budapest en 1898, il se fixa alors à Berlin puis à Stuttgart. Recherché en vain à Berlin sur la demande de la police austro-hongroise, il gagna alors la Suisse.
De novembre 1901 à août 1901 il résida à Erlenbach (Zurich) et fut l’un des responsables du journal Der Weckruf (Le Réveil, 1904-1907). Anarchiste et non violent il édita divers textes de Tolstoï notamment sur l’objection de conscience. A cette époque il était en relatios avec la communauté anarchiste du Monte Verita dans le Tessin suisse. Au printemps 1903 il figurait sur une liste d’anarchistes étrangers non expulsés et résidant hors de France, demeurant toujours à Zurich. Il quitta Zurich en février 1904, retourna en Hongrie et décéda peu après le 5 juin à Rust. Il avait été remplacé au journal Der Weckruf par Ernst Frick et Robert Scheidegger.
Sa femme Frieda, devint par la suite la compagne du militant Rainer Trindler.