Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

STADELMANN, Charles, Eugène [Joseph, Mathurin PINEL]

Né le 22 août 1860 à Mey (Moselle) [ou à Verdrignac, Côtes-du-Nord ?] — Garçon de café — Paris
Article mis en ligne le 14 novembre 2017
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Charles Stadelmann, qui demeurait rue du Vertbois, avait déménagé en novembre 1888 dans un hôtel au 52bis rue des Vinaigriers pour se rapprocher du domicile de son camarade Auguste Dacron. Fin novembre 1888, suite à deux explosions contre des bureaux de placement, Stadelmann avait été arrêté ainsi que les compagnons Soudey, Espagnoc, Mouvet, Louvet, Cochin, Leprince, Lesplats, Ducron et Blivet avec lesquels il avait été interné à Mazas. Mis hors de cause notamment suite au témoignage du patron du café avec lequel il avait joué aux cartes le soir de l’explosion, la police découvrit alors qu’il vivait sous une fausse identité et il fut réclamé par les autorités militaires : lors de son service militaire, il avait été condamné à plusieurs années de travaux publics : le 16 septembre 1882 à 2 ans pour “destruction d’effets militaires” ; le 31 juillet 1883 à 5 ans pour “désertion en temps de paix avec « dissipation d’effets militaires » ; le 22 février 1884 à une nouvelle peine de 5 ans pour de nouveau “désertion”. Puis il s’était évadé du pénitencier où il avait été interné.

Son véritable nom était Joseph, Mathurin Pinel.


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